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Retour sur mon voyage en Arménie

Je suis rentrée le vendredi 13 octobre d'Arménie, où je me trouvais depuis le début de la semaine. Après des rencontres à Erevan, je me suis rendue à Goris, dans le sud du pays, pour aller à la rencontre des réfugiés du Haut-Karabakh. J'ai pu constater avec satisfaction que ces familles, qui ont tout perdu, chassées de leurs maisons et de leurs terres ancestrales par l'avancée de l'armée azerbaïdjanaise, sont aujourd'hui toutes mises à l'abri. La solidarité des Arméniens a permis de reloger la plupart d'entre eux. Le Gouvernement arménien qui gère avec les ONG l'organisation, finance également le logement en hôtel ou dans les lieux ouverts par les collectivités.


Mais ceux qui le souhaitent doivent pouvoir rentrer chez eux. C'est la voix que la France portera au Conseil de sécurité des Nations Unies pour garantir le droit au retour des Arméniens du Haut-Karabakh, comme la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna l'a annoncé au Sénat.


Nous le savons trop bien, le dictateur Aliyev en veut toujours plus. Après le Haut-Karabakh, c'est désormais le Syunik, le sud du territoire souverain de l'Arménie, qu'il convoite. Pour surveiller le respect des frontières, l'Union européenne a mis en place une mission civile, déployée en Arménie depuis le début de l'année. Je les ai rencontrés hier, pour la deuxième fois après avril 2023. Il est indispensable que les effectifs et le périmètre de cette mission soient considérablement renforcés pour garantir l'intégrité territoriale de la République d'Arménie.



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