top of page

Loi immigration

J’ai voté hier la loi immigration qui a été adoptée à une large majorité par l’Assemblée nationale, sans avoir besoin des 88 voix du RN (le texte a été adopté avec une avance de 163 voix).


Ce texte était attendu par la majorité des Français : la majorité est au rendez-vous du défi migratoire, pour mieux intégrer ceux qui ont vocation à rester dans notre pays, et pour reconduire plus rapidement dans leur pays d’origine ceux qui doivent partir. Particulièrement les auteurs de crimes et délits.


Parmi les avancées permises par ce texte :

La régularisation des étrangers qui travaillent dans les secteurs en tension (BTP, hôtellerie, restauration, etc.)

L’expulsion facilitée des étrangers qui ont commis un crime et qui ne respectent pas les valeurs de la République.

La lutte contre les passeurs et les marchands de sommeil

L’Aide médicale d’Etat n’est pas modifiée par cette loi

Le maintien des prestations sociales non contributives pour les étrangers, sous condition de durée de présence en France.


Evidemment, ce texte n’est pas parfait, et certaines dispositions auxquelles Les Républicains se sont accrochés, comme l’instauration de quotas, sont susceptibles d’être censurées par le Conseil constitutionnel.


Du côté de la majorité, nous sommes solides sur nos convictions et sur nos valeurs, au premier rang desquelles celle du travail comme premier vecteur d’intégration dans notre pays.


Ce texte n’est pas celui du Rassemblement national qui, rappelons-le a voté avec la France Insoumise la motion de rejet empêchant le débat à l’Assemblée, et a voté contre le texte au Sénat.

Ce texte ne peut pas avoir l’approbation de partis de gauche qui ont systématiquement nié le défi migratoire pour ne pas avoir à proposer de solutions.

Parce que la gauche comme l’extrême-droite diffusent des fake-news, je veux rétablir des vérités :


 Nous ne renonçons pas au droit du sol. C’est l’automaticité de l’obtention de la nationalité française à la majorité pour les personnes nées en France de parents étrangers qui disparait : il faudra désormais exprimer la volonté d’être Français entre ses 16 et 18 ans. En cas de condamnation pour crimes, toute naturalisation d’une personne étrangère née en France deviendra impossible.


 Ce texte n’institue pas la préférence nationale. La préférence nationale, c’est refuser d’accorder certains droits aux étrangers. Les étrangers continuent de bénéficier des mêmes droits pour les allocations non contributives, ce qui change, c’est le délai d’acquisition de ces droits. Ceux qui travaillent auront des droits ouverts plus rapidement. Ce délai pour l’acquisition des droits existe d’ailleurs déjà pour les Français de l’étranger lorsqu’ils reviennent en France.



0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page