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Budget municipal : le maire et son adjoint nous jouent la fable de la Cigale et la Fourmi

Ce vendredi en conseil municipal, avec Aix Au Coeur, j’ai voté contre le budget municipal. Tout dans ce budget transpire de cette dualité majeure entre un maire, Sophie Joissains qui est de plus en plus dépensière et son adjoint aux finances qui tente désespérément de contenir l’hémorragie.


Hausse des dépenses courantes, baisse de l’autofinancement à un niveau dangereusement faible, embauches massives et hausse incontrôlée de la masse salariale.


● J’ai souhaité en préambule du budget rétablir quelques vérités largement biaisées dans les arguments du maire et de son adjoint aux finances. Quoi qu’en dise la municipalité, c’est le soutien de l’Etat qui permet un bon dynamisme des recettes des collectivités :

o Une DGF en hausse qui, pour la première fois depuis 13 ans augmente de 392K€, après 5 années de stabilité.

o Le filet de sécurité énergétique voté à l’été 2022 est reconduit en 2023, ouvert à toutes les collectivités (baisse de 15% de l’épargne brute) pour les aider à soutenir la hausse de l’énergie.

o Malgré des facteurs exogènes (inflation, notamment sur l’énergie et les matériaux), les recettes des collectivités n’ont jamais été aussi élevées (+5%) - Capacité d’autofinancement brute : +5,9% - Dépenses réelles de fonctionnement : +5,6% - Trésorerie : +1% Cette situation est dûe à une croissance dynamique de l’activité économique et au soutien de l’Etat.


● Ensuite la municipalité omet volontairement de dire que c’est l’augmentation des bases fiscales par le gouvernement qui lui permet de ne pas augmenter les taux d’imposition. Et non l’inverse.


Si le maire souhaitait, comme elle le prétend, réduire la pression fiscale pour les Aixois, il fallait décider de baisser les taux, comme l’a fait Richard Mallié le maire de Bouc Bel Air. Or, ce n’est pas le cas.


● Ce premier budget de Sophie Joissains et Gérard Bramoullé, c’est la fable de la cigale et la fourmi.

D’un côté Gérard Bramoullé, l’économe, l’argentier scrupuleux qui nous dit toujours scruter les dépenses avec attention et de l’autre côté, Sophie Joissains, dont l’appétit dépensier conduit la ville à embaucher encore et encore et à multiplier les campagnes de communication personnelle.


30 embauches supplémentaires dont beaucoup de cadre A et B, seulement 6 policiers municipaux contre les 10 promis. Si les facteurs exogènes sont temporaires (inflation, coût de l’énergie), les embauches et l’augmentation de la masse salariale sont permanentes et pèseront durablement sur les finances.


Il est clair que les arbitrages budgétaires ne sont plus en faveur de la sobriété financière.

La situation se dégrade et on le constate par deux faits majeurs : → le dérapage des dépenses courantes : 9,7% (une augmentation significativement plus élevée que l’inflation). → le budget d’investissement qui ne tient que grâce à la vente du patrimoine de la ville, avec des cessions immobilières d’un montant exceptionnel (12,6M€ uniquement pour la vente des Prêcheurs).


Ce budget, c’est le reflet de cette contradiction entre la cigale et la fourmi au sein de l’exécutif municipal.




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